Ensemble agissons pour de meilleurs conditions de vie pour les accidentés du travail et leur famille !
- attamweb
- 20 mars
- 6 min de lecture

Depuis des années l'ATTAM dénonce les injustices causées par le système d'indemnisation de remplacement de revenu de la CNESST pour les TRAVAILLEURS (euses) ACCIDENTÉS.
Depuis, l'an passé, l'ATTAM a relancé ses revendications auprès des instances gouvernementales concernant les préjudices vécus par les victimes d'accident de travail et par voie collatérale les familles et les proches de ceux-ci.
Nous pensons souvent à mal que nous sommes protégés, que cela ne nous arrivera jamais. Cependant, personne est à l'abris d'un accident ou d'une maladie dite ''professionnelle''', qui laissera un impact majeur sur nos capacités et nos habiletés, tant au niveau du travail que sur les sphères de notre vie personnelles.
L'an passé, nous avons transmis des courriels au cabinet du ministre du travail ayant comme réponses des promesses d'analyses et de recherches de solutions. Cependant, ce ministre, cette équipe de travail qui nous représente en tant que travailleur, oubli de nous concerter et de travailler avec nous les citoyens pour l'amélioration de nos conditions de vie, en tant qu'accidenté du travail et en tant que travailleur.
L'été dernier, nous avons faites véhiculer sur divers médias , comme par exemple; la station de radio CFNJ, notre revendication et notre demande d'appui auprès de la population concernant une modification sur l'octroi de l'indemnité de remplacement de revenu de la CNESST . Notre demande était claire , trouver une solution , améliorer le système d'indemnité de la CNESST pour éviter ou annuler les préjudices envers les accidentés du travail de 65 ans et plus.
Nous avons reçu plusieurs témoignages , avons échangés avec plusieurs accidentés du travail vivant ce litige, vivant ces craintes, ces peurs de tout perdre ou qui se sont vues perdre des acquis matériels et psychologiques.
Nous avons transmis des courriels à différents députés , voir différents ministres. Certains, on fait fit de ne pas avoir reçu nos courriels. Tandis que d'autres, ils ont eu comme réponse; C'est normal, une personne de 65 ans est considérée retraitée. Donc, elle n'a plus de lien avec le marcher du travail, elle doit se référer vers RETRAITE QUÉBEC! Cette réponse en soi , ce système , cette vision est discriminatoire.
Elle sous - entend que:
Par cette réponse qu'un accidenté du travail ayant des lésions permanentes , dès l'atteinte de ses 65 ans n'a plus d'atteintes, n'as plus de dommages causés par son travail ?????
Par cette réponse, elle signifie que toutes personnes ayant 65 ans ne doivent être sur le marché du travail !
Par cette réponse, elle signifie et désengage la législation, les employeurs et le gouvernement de leurs responsabilités et de la reconnaissance des méfaits envers des personnes dites ''vulnérables '' soit les accidentés du travail et leurs familles.
NOTRE RÉPONSE À CETTE RÉPONSE
1. Un accidenté du travail ayant une atteinte permanente n'a aucune chance de se rétablir. Lorsqu'une personne reçoit ce diagnostic, elle a passé par divers traitements, évaluations, examens médicaux pour recevoir un pourcentage sur les limitations corporelles et des impacts que cela engendre sur sa vie, telle que la perte de jouissances et autres. LA CNESST , même pour certains, le tribunal administratif du travail ont pris comme décision, suite aux évaluations du bureau médical (BEM), que cette victime du travail ne peut retourner au travail ou doit recourir à un emploi convenable, en respect à ses limitations, causées par un évènement à son travail ou par les tâches de son travail. Malheureusement , la régénération cellulaire, musculaire, et autres, n'existent pas dans les traitements médicaux. Donc, une personne qui à 20 ans se voit subir une amputation, je dois vous apprendre que celle-ci, même à 65 ans aura encore un membre en moins, et ce, à titre d'exemple. Un accidenté du travail ayant une atteinte permanente vit pour le reste de sa vie avec cette lésion , ses limitations son permanentes , et dans bien des cas s'aggravent avec les années de vie. Pour résultat, un accidenté du travail reste un accidenté du travail pour le reste de sa vie.
2. Selon le gouvernement , la retraite peut être prise dès 65 ans avec une perte monétaire sur le versement des rentes. De plus, depuis plusieurs années, il suggère à la population de prendre ou de passer l'âge de la retraite à 67 ans. Par contre, vu la précarité financière de ces personnes et de l'ensemble de la population et vu la pénurie de main d'œuvre, divers assouplissements fiscaux ont été créés pour susciter les personnes de ce groupe d'âge à travailler, afin de contrer la pénurie de main d'œuvre. Tandis que d'autres programmes sociaux ou supplément ont été créés pour contrer l'appauvrissement des personnes dites retraitées. Donc, si un accidenté du travail à 64 ans ne peut travailler dû à sa condition physique ou psychologique et ayant une attribution de lésion permanente, peut - il du jour au lendemain, dès ses 65 ans devenir apte au travail et pouvoir améliorer sa condition de vie ??????? De plus, Saviez vous à quoi ressemble les versements des régimes des rentes d'un accidenté du travail , qui dû à un accident de travail ou à une lésion professionnelle n'a pu travailler et contribuer aux cotisations du régime des rentes, et ce, depuis plus de 10 ans ?
Le gouvernement dit bien vouloir le bien être de la collectivité!
3. Nous allons toujours le mentionner , le verbaliser que ce soit par la voie public
ou privé, un accidenté du travail ou une personne ayant une maladie dite
professionnelle et déclarée inapte au travail est une personne qui a contribuée
aux programmes sociaux et faisant partie de notre société.
Tandis, que le devoir de notre gouvernement tel que décrit sur la plateforme gouvernementale du Québec se lie comme suit:
Gouverner un État, c'est prendre des décisions, les mettre en œuvre et en contrôler les résultats. C'est aussi gérer les fonds publics en vue du mieux-être de l'ensemble des citoyennes et des citoyens.
Qu'en est-il de cette catégorie de citoyens québécois, qui sont parmi les personnes dites en situation de vulnérabilité et laissées au dépourvu par un système gouvernemental qui ne reconnait pas que leurs maux sont causés par le fait qu'elles ont contribuées au développement économique de notre société, ne les reconnaît pas comme des personnes entières qui ont le droit à la dignité et d'obtenir des conditions de vie adéquates et équitables.
Suite à ces échanges, nous avons rencontré un député fédéral de notre comté, afin de verbaliser les enjeux vécus par ces personnes ciblées , soit les 65 ans et plus, accidentées du travail, qui se voient obligées de faire leur demande de pension de vieillesse et de versements de leurs rentes du Québec pour palier à la coupure de leur indemnité de remplacement de revenu. Subséquemment, dénoncer le temps de traitements , le manque de corrélations entre les deux gouvernements qui créent des litiges et des retombées économiques auprès de ces travailleurs(euses) accidentés, de ce groupe d'âge. Contrairement, au cabinet du ministre du travail, celui -ci , M. le député Gabriel Ste-Marie , a pris en considération nos opinions et nos demandes. Il en résulte de cette rencontre que les travailleurs(euses) accidentés de ce groupe d'âge ont moins de temps d'attente de traitement pour leur demande de pension de vieillesse. Il est à souligner que malgré cette contribution de la part du fédéral, l'enjeu principal qui subsiste n'est toujours pas resolutionné , et que celui-ci relève du gouvernement provincial, soit la diminution de 25 % annuelle des indemnités de remplacement de revenu que subisse les accidentés du travail de 65 ans et plus.
De ces faits, afin de trouver la meilleure solution à présenter à notre gouvernement, pour l'amélioration des conditions de vie et la reconnaissance des enjeux vécus par les accidentés du travail , un comité de travail est en création à l'ATTAM, et ce, par soucis de laisser une place aux citoyen(ne)s de se concerter et d'exprimer leurs opinions, leurs visions, par le partage de leurs savoirs et de leur vécu. Ainsi, d'être un(e) acteur(trice) de changements et de valoriser la participation citoyenne dans le but d'améliorer les conditions de vie des accidentés du travail.
De plus, afin de favoriser et de démontrer notre appuis auprès des acteur(trice)s , des organismes et des travailleur(euse)s accidentés qui œuvrent à revendiquer des meilleures conditions, des indemnités de remplacements de revenu justes et équitables, à modifier la législation pour contrer les enjeux actuels de notre société.
Nous vous partageons ce lien du reportage de noovo info , publié ce 18 mars 2025, ayant comme titre : «On mange toute une claque»: accidenté du travail à 68 ans, ses prestations de la CNESST sont coupées. Dans cette présentation vous trouverez le témoignage de: '' Jacques Perreault ayant subi un grave accident de travail en 1991 qui l’a rendu invalide. Alors qu’il travaillait pour l’armée canadienne, un collègue a mal utilisé un équipement qui l’a percuté, lui déchirant l’épaule. Depuis, même après quatre opérations, il n’est toujours pas rétabli et ses prestations de CNESST seront bientôt complètement coupées.'',

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