Un accident de travail peut laisser des lésions permanentes. Ces lésions physiques qui ne sont pas toujours visibles à l'œil nue, atteignent le psychique des personnes dites victimes d'accident de travail. De plus, les proches en subissent les conséquences au niveau émotionnel , socio affectif et autres. Ci-bas, vous trouverez un cas vécu d'un accidenté du travail et de sa fille qui le soutient. Ce vidéo démontre une facette des préjugés et aussi justifie certains comportements que nous prenons pas le temps de comprendre.
Yves 60 ans a subi un accident du travail lorsqu’il avait 32 ans. Les séquelles permanentes sont des limitations au niveau de la cognition. Ce qui parfois se traduit par des comportements impulsifs. Lors de certaines réunions ou festivités Yves se fait accompagner par des membres de sa famille. Entre autres sa
fille Coralie. Celle-ci avait 5 ans lorsque Yves a subi son accident de travail. Elle a vécu diverses situations à la suite de l’accident de son père, entre autres l’alcoolisme de celui-ci. Yves a traversé une dure période à la suite de son accident de travail. Lorsqu’on lui a souligné qu’il ne pourra plus travailler et qu’il ne pourra
retrouver sa santé d’avant l’accident et toutes ses facultés, celui-ci a sombré dans une dépression. Sans compter toutes les embûches qu’il a vécu avec la CNESST. Son dossier a pris 6 ans avant d’être réglé. Parce que le mal qui l’atteignait était non reconnu par la CNESST et pas visible physiquement. De ce fait, il ne
recevait pas les indemnités de remplacements salariales qui devaient lui être octroyées. Ce qui entrainait un gros stress financier. 5 ans après, sa femme l’a quitté, épuisée émotionnellement par cette situation et ayant crainte de ne plus retrouver cette vie paisible des premières années de son mariage. Yves a jeté son
dévolu sur l’alcool. Coralie a toujours une grande admiration envers son père. Malgré la pitié qui l’envahit parfois face aux épreuves que celui-ci a vécus. Lors de certaines activités Coralie va toujours au-devant de son père, par peur des regards des autres, par peur des commentaires que certaines personnes de son
village disent à voix haute et parfois à voix basse entre eux. Ce qui occasionne des conflits entre eux mais aussi des malaises. Lors d’une fête foraine, lors de cet évènement, Yves a eu à l’égard de certaines personnes des paroles peu bienveillantes, qui sont le fruit des lésions cognitives qu’il a. Coralie s’excuse à
plusieurs reprises pour ses comportements impulsifs, et tente d’expliquer la raison de ce comportement. Un moment donné dans une file d’attente pour un jeu de tir Yves impatient d’attendre, devient coléreux et exprime à haute voix: C’est dont ben long! Calisse! on n'a pas juste ça à faire attendre. Il se met à bousculer les autres ... Un peu plus tard, lorsqu’arrive son tour celui-ci perds patience. Devant sa défaite,
il lance toutes les balles et les objets à sa portée. Coralie gênée de la situation s’excuse auprès de tous et pousse son père à rentrer à la maison. Honteuse de tout ce qui vient de se dérouler se demande : -Qu’est-ce que les autres vont encore dire de nous? Les gens vont encore nous pointer du doigt sans savoir !!!!! La honte l’envahit....
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