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Les impacts des préjugés sur les accidentés du travail et sur leurs proches.

Subir un accident du travail peut entrainer des limitations temporaires ou permanentes. Cependant , que ce soit à court terme, à long terme ou à vie, un accident de travail impact plusieurs sphères de vie et perturbe la qualité de vie de toutes personnes qui entourent l'accidenté du travail (conjoint, parents, enfants, et autres).


Pour mieux comprendre les impacts d'un accident de travail versus les préjugés , nous devons comprendre avant tout, les 5 besoins fondamentaux que tout être humain sur terre doivent acquérir pour se réaliser et se sentir humain !


En tant qu'humain, nous avons tous des besoins,. Nous avons tous des besoins à combler. Plus un besoin est à combler , plus nous devenons motiver dans cette sphère avant de pouvoir ressentir une satisfaction. Lorsqu'un besoin est combler, nous ressentons une autre forme de besoin , qui s'exprime par un sentiment d'insatisfaction et de vide, qui nous motive à combler ce besoin. En se basant sur la théorie d'Abraham Maslow, soit la pyramide de Maslow, nous avons 5 besoins fondamentaux . Cette théorie , bien quelle est été critiquée et n'a pu démontrer la causalité des besoins sur la motivation humaine et sur les affects émotionnels, celle-ci est celle la plus utilisée pour démontrer les besoins et la motivation humaine. Elle est utilisée en psychologie sociale, en psychologie comportemental , en marketing et dans différentes sciences.


Aujourd'hui, afin de vous démontrer les impacts vécus par les accidentés du travail et par leurs proches, nous allons utilisés cette théorie.


Le premier besoin à combler est le besoin physiologique, soit celui de se nourrir, de respirer, de s'habiller, d'avoir un toit sur la tête, de dormir, d'être en santé. Donc, ici on parle des besoins élémentaires. Ce besoin est essentiel pour tous , peu importe l'âge.


Le deuxième besoin est le besoin de sécurité, il se manifeste par le besoin d'avoir un environnement sécurisant, chaleureux et aimant, d'avoir un emploi , une source de revenu , une vie familiale et sociale stable. Exempte de violence et de d'autres affects non sécurisants ou anxiogènes.


Pour un enfant, le besoin de sécurité devient comblé par un milieu familial empreinte d'affections, de sécurité physique et émotionnelle, qui se traduit par une routine dans son quotidien, par une présence rassurante et stable, par un encadrement et par un environnement prévisible.


Pour un adulte, le besoin de sécurité prend différentes formes, tout dépendant de l'endroit et de sa période de vie. Ce besoin aussi important que le physiologique se comble par l'obtention d'un logement sécuritaire ou d'une maison, par une vie familiale clémente et aimante, par une vie amoureuse stable, par un emploi stable avec un revenu adéquat qui répond aux besoins physiologique et aux besoins de sécurité.


Le troisième besoin est le besoin d'appartenance. Ce besoin se manifeste par le besoin d'appartenir à un groupe social et par le besoin d'identification , d'appartenance et d'acceptation de son environnement . Souvent ce groupe représente notre identité personnelle et valorise nos valeurs. Nous permet de socialiser et d'être reconnu à l'extérieur de notre cercle familial , d'obtenir un sentiment d'appartenance. Tandis, que les liens tissés serrés dans notre famille démontre l'acceptation et l'appartenance au sens affectif et sécurisant. Le sentiment d'appartenance permet de se sentir aimé, écouté, d'avoir un statut.


Pour un enfant ce besoin est comblé par la création de liens avec des amis, par l'attention obtenu de ses parents, par l'acceptation de ses paires et de ses proches.


Pour un adulte ce besoin d'appartenance se manifeste par la création de relation amoureuse, par l'acceptation d'un groupe d'amis proches, et par la création des liens familiaux stables et durable. D'être accepté.


Le quatrième besoin est le besoin d'estime de soi. Ce besoin se manifeste par la recherche de confiance en soi, de s'aimer, avoir une image positive de soi-même et de croire en nos capacités et nos habiletés.


Comme pour les enfants ou les adultes ce besoin d'estime de soi se comble par des réussites, par un regard sur soi positif et par l'atteinte de nos objectifs, avoir le sentiment d'utilité, de reconnaissance de notre valeur en tant qu'humain. Le sentiment d'être quelqu'un de bien.



Qu'arrive t'il, lorsque nous sommes victime d'un accident de travail ou que nous soyons un proche ????


Dans plusieurs cas d'accidents de travail, l'accidenté se voit en arrêt de travail. Être imputé ou ressentir des douleurs , être temporairement ou à vie pris avec des limitations physiques et être dans l'incapacité de se nourrir, de s'habiller et autres. À travers cette épreuve, il doit procéder à différentes démarches, tant au niveau médical qu'au niveau administratif , afin d'obtenir des soins et des indemnités de remplacement du revenu. La peur de perdre son emploi ou de ne pas pouvoir y retourner, la peur de perdre ses acquis matériels, la peur de ne pas pourvoir aux besoins de sa famille deviennent envahissantes. Ces peurs engendrent du stress et créent une situation anxiogène. De plus, dans la majorité des cas, les amis prennent de la distance par malaise, par crainte. Les membres de la famille invitent de moins en moins l'accidenté, sa conjointe et ses enfants dans des évènements familiaux. Il y a aussi les préjugés qui viennent perturber et atteindre l'estime de soi de l'accidenté du travail. Il s'isole de plus en plus. Il ne se sent plus utile pour la société. Il se sent comme un fardeau pour sa conjointe et ses enfants.. Tous les besoins sont à comblés et sa santé mentale en est affectée.


Pour la conjointe ou le conjoint, l'épuisement la ou le quette. Il ou elle vit les mêmes craintes que l'accidenté, mais doit continuer de palier aux besoins des enfants , de la famille, tout en prodiguant les soins de santé à l'accidenté du travail. Dans certains cas, il ou elle doit continuer de travailler. Elle ou il n'a pas accès au soutien à domicile. Il ou elle ne peut être reconnu(e) comme proche aidant, puisque les critères ne sont pas rencontrés. De plus, socialement, elle ou il perde leur identité, lors des sorties ou des obligations sociales ,les gens ne questionnent que sur l'état de l'accidenté mais ne s'interrogent sur sa personne, sur son être. Il ou elle devient isolé(e), stressé(e), surmené(e). Leur état psychologique vit un déclin mais tente de survivre, parce qu' il ou elle n'a pas subi d'accident. Pourtant, elle ou il subit les dommages collatéraux et devient le ou la super héros. Ha, oui! Il ou elle devient des secrétaires, des gestionnaires, des infirmier(ière), des ergo, des physio, et bien d'autres rôles. Il ou elle aussi ,tous ses besoins sont à comblés.


Pour les enfants, ils deviennent témoins de cette situation de crise familiale, cris, pleures sont leur quotidien. Les adultes ont moins de temps d'affections et d'attentions pour eux. Ce milieu rassurant, réconfortant est devenu instable et imprévisible. Les voisins, leurs amis et même certains proches disent des choses qui les peinent. ils ne trouvent plus d'endroits pour être écoutés, aimés réconfortés et rassurés. Ils n'ont plus d'appartenance, de sécurité. Certains d'entre eux se sentent coupables de cet évènement. Leurs besoins fondamentaux sont complètement anéantis.



James ,13 ans, subit les jugements des autres sur l'accident de travail de son père. Cette situation, lui fait vivre des émotions et des sentiments de colères, d'injustices et d'impuissances. Il développe des comportements agressifs pour se protéger et protéger ses proches.



 
 

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